mon fouillis de pensées
Nous avons évincé les douceurs , les rêves qui dérangent , nous avons bien évité de dire que les adultes pouvaient avoir peur , que parfois nous avons aussi besoin de simples murmures ; La société nous aura à l'usure , c'est sur il n'existe pas de berceuse...
Là en ce moment au présent , je suis . je suis heureuse d'être en vie , sans doute pas heureuse d'être de ce monde , dans ce monde , où règne la folie pécuniaire , la folie meurtrière , le lourd dessein peut-être destin de l'humain , de l'humain inassouvi...
il faut que je vous parle un peu de ma famille , peut-être plus du féminin de cette famille , car déjà dans le tumulte de la course à l'ovule , le yang n'a pas eu le dessus , depuis cinq générations , rien que des filles et si l'on remonte un peu plus...
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De mes grands-mères ,le goût des choses simples , l'ouverture aux êtres si différents soient-ils . De mes grands-pères ,le sens du bricolage avec les moyens du bord , le goût du risque . De mon papa , un corps qui résiste aux agressions quelqu'en soit...
et pour cause ; FUITE DE PHOTOGRAPHIES !!! la carole s'excuse pour ce dérangement
nuit sans sommeil journée sans réveil tendresse en abstraction si je t'avais en option tout me semblerai moins long tendresse des bras qui enlacent des bras qui délassent les sourires ne me suffisent plus
le printemps arrivait et tu t'en allais , ne pas regarder derrière soi et pourtant mes souvenirs sont bien vivants . Avant toi je n'étais qu'une boule de souffrances , par ta patience tu as su me faire prendre conscience que ce n'était pas cela l'existence...
